NUMEROTATION DU MATERIEL MOTEUR FRANçAIS
D - Autorails
1) Numérotation des anciens réseaux :
Le préfixe E a été
généralisé par tous les réseaux lorsque la traction électrique s’est
développée.
·
OUEST (jusqu’en 1909) : préfixe Z + un millier par série,
-> Z 5000 et Z 6000
·
ETAT (à partir de 1909) : préfixe E + une centaine par série,
-> E 100 ....
·
PO : préfixe E +
une centaine par série, -> E1, E 200, E 500...
·
MIDI
: préfixe E + une centaine par série. Le chiffre des
milliers indique le nombre d'essieux moteurs -> E 3200, E 3200, E 4100, E
4800 – Les séries 4000 à 4400 étaient réservées aux locomotives marchandises et
les séries 4500 à 4900 aux locomotives mixtes et de vitesses.
·
PO-MIDI : pas de modifications lors de la fusion de 1934,
les plans de numérotation PO et MIDI ne présentant pas d’interférence
·
PLM : numérotation type vapeur (nb essieux porteurs + nb
essieux moteurs + nb essieux porteurs + lettre majuscule), avec suffixe E ->
242 AE ....
·
CMP / RATP : préfixe E, -> E 4900 (à noter que cette
numérotation s’insère dans la plan PO-MIDI, la ligne de Sceaux étant d’origne PO).
2) Après la création de la SNCF
En 1948, refonte du système des anciens
réseaux. Les locomotives sont classées en fonction de leurs services et de
leurs réseaux d’origines. Le préfixe correspond à la disposition des essieux
(BB, CC, 2D2…). Les locomotives sont dites « mixte » jusqu’à
Locomotives SNCF à partir de 6000, et en
fonction du service. Dans chaque millier, la première centaine est réservée aux
prototypes. Cette première centaine étant séparée en prototypes à courant
continu (01 à 49) et prototypes à courant 50 Hz (50 à 99)
3) Ajustement de 1952.
L’extension des électrification en courant
industriel (50Hz) entraine une numérotation distincte des locomotives
correspondantes : La première centaine dans le premier millier est réservé
pour les prototypes (10001 à 10099, 20001 à 20099…).
·
Série
10000 : locomotives à courant alternatif 50Hz (BB 10001, BB 12000…). Une segmentation était prévue
pour distinguer les locomotives à redresseurs, les locomotives à groupes et les
locomotives à moteurs directs. Seules les BB 12000, 13000 et CC 14000 et 14100
répondent à ce système.
·
Série
20000 : locomotives polycourant (CC
20002, CC 25000, BB 26000, CC 27000)
·
Série
30000 : locomotives bifréquences (BB 30001 à 4)
3) Ajustement pour les machines polycourant (1964).
Le dévelopement des
locomotives polycourants a entrainé leur
identification sur le chiffre des dizaines de milliers avec le principe :
·
Série 20000 =
locomotives bicourants (CC 25000, BB 25100…) ou bifréquence
(BB 20100 ex BB
·
Série 30000 =
locomotives tricourants (BB 30001 & 2 ex BB 26000),
·
Série
40000 = locomotives quadricourants (CC 40100 ex CC 27000)
A noter, la règle officieuse selon laquelle les locomotives de même type
existant en version CC, CA et bicourant sont numérotés tel que : n°loc bicourant = n° loc continu
+ n° loc alternatif.
Ainsi : BB 25500 = BB 8500 + BB 17000, et BB 25200 = BB 9200 + BB
16000 mais cela à conduit à une numérotation des CC 6500 et des BB 7200 hors
logique du plan initial de 1948 pour les locomotives à courant continu.
Pour mémoire, bien que d'un usage généralisé,
les termes "tricourant" et "quadricourant"
sont impropres car il n'existe que deux formes de courants, le courant continu
et le courant alternatif. En Europe, les locomotives polycourant sont donc à la
fois et selon le cas : bicourant (alternatif et continu), multitension
(750 et/ou 1500 et/ou 3000 et/ou 15000 et/ou 25000 volts), et bifréquence (16,7 et 50 Hz).
3) Ajustement de 1980.
Les nouvelles locomotives à courant continu
devraient être numérotées en 50000, et les locomotives de manœuvres en 80000
(exemple BB 80000, BB 88500).
En principe il ne devrait plus il y avoir de
locomotives numérotées en xx.500, ces tranches étant réservées aux
automotrices.
A noter ques les
motrices TGV domestiques, bien que classées automotrice (Z) s’insèrent
parfaitement dans le plan des locomotives, ce qu’elles sont en réalité. CC
21000, BB 22200, Z 23000, Z 24000, BB 25x00, BB 26000, BB 27000, Z 28000, Z
29000 !
4) Préfixe identifiant l’activité d’affectation
Le matériel roulant de la SNCF a été
répartie entre les différentes activités qui utilisent ce matériel. Cela a
conduit à identifier l’activité sur le matériel moteur par l’ajout d’un préfixe
au n° des engins selon la ségmentation
suivante :
Ce préfixe est
apposé sur les locomotives électriques et diesels, mais pas (encore) sur les
TGV, les automotrices et les autorails. Exemple :
4
27000 = locomotive fret,
8
17000 = locomotive Ile de France
5
67400 = locomotive TER
6
67200 = locomotive infrastructure
5) Le NEV – Numéro européen des véhicules
Dans le cadre de l’interopérabilité sur le réseau européen, la communauté
européenne prescrit un enregistrement des véhicules qui implique
l’identification de ceux-ci. Le principe retenu repose sur la numérotation à 12
chiffres dite UIC, prévue pour le matériel moteur dès les années 60 mais jamais
appliquée contrairement aux voitures et wagons. Le NEV est appliqué sur le chassis de chaque coté des véhicules mais pas sur les
faces.
Chaque pays conserve la numérotation de son matériel moteur, mais celle-ci
est complété pour former un n° à 12 chiffres. Exemple
92
87 0 075014-6
pour le BB 75014 Fret SNCF
Les 2 premiers chiffres indiquent la nature de l’engin, le premier est
toujours un 9 (neuf) :
Les 2 suivants (chiffres 3 et 4) précisent le réseau d’immatriculation
suivant les codes déjà utilisés pour les voitures et wagons (87 pour la France,
80 pour l’Allemagne etc…)
Le 5ème chiffre est un 0 (zéro) par défaut ou calculé afin que
le chiffre d’autocontrôle du n° initial ne change pas (cas de la DB par
exemple)
Les chiffres 6 à 11 reprennent le n° initiale de l’engin, précédé par des
0 (zéro) si besoin. Certains opérateurs mettent en exergue le n° initial (grand
caractère, soulignage…)
Le chiffre d’autocontrôle utilisé par certains réseaux est conservé
inchangé, il est calculé pour les autres (mêmes règles que pour les voitures et
wagons).
A noter que le NEV ne change pas le n° initial des engins moteur, dans la
mesure ou le préfixe relatif à l’activité ne fait pas
partie de ce numéro.
On remarquera, que contrairement aux voitures et wagons, le NEV ne donne
aucune indication sur les caractéristiques de l’engin moteur hormis sa nature.
1)
Numérotation des anciens réseaux
Utilisation du préfixe Z par tous les
Réseaux
OUEST (jusqu’en
1909)
·
Conservation de la numérotation
des voitures (les premières automotrices étaient des voitures transformées)
ETAT (à partir de 1909)
·
D’abord utilisation
du préfixe TE et d’une numérotation en 1000 pour les automtrices
dites de 1ère (TE 1001 à 18) et de 2ème série (TE 1019 à
…)
·
Préfixe Z et série
23000 à partir de 23001 pour le matériel 650 volts
Préfixe
Z et série 23000 à partir de 23701 pour le matériel 1500 volts. A noter que les
automotrices 650 volts transformées pour le 1500 volts
seront numérotées en 23681 ….
·
Préfixe AE pour le
matériel 600 volts
·
Préfixe Z et série
23000 pour le matériel 1500 volts
· Préfixe E puis numérotation du matériel voyageurs pour les premières automotrices CERDAGNE (EABD 1 à 18) et 12000 volts 16 2/3 Hz (EABD 1 à 30)
·
Préfixe Z et série
23000 par la suite – La fusion PO –MIDI entraînera des rénumérotations.
·
Préfixe Z et série
23000 à partir de 23221 pour les rames Z de la ligne de Sceaux,
·
M et série 15000
pour le matériel MS 61 (RER),
·
Z et série 8100 pour
le matériel interconnexion MI79 & 84 (voir
numérotation SNCF des automotrices bicourant de banlieue).
·
Z et série 1500 pour
le matériel interconnexion NI2N (numérotation
différente du matériel EOLE SNCF)
2) A la création de la SNCF : reconduction du préfixe Z.
Refonte de la numérotation en 1948, en conservant le
préfixe Z
·
Les automotrices 750
Volt ex « ETAT » sont numérotées dans la série 1000 (Z 1200, Z 1300…)
·
Les automotrices ex
« ETAT » sont numérotées dans la série 3000 (Z 3600, Z 3700, Z 3800).
·
Les automotrices ex « PO-MIDI »
sont numérotées dans la série 4000 (Z4100…), y compris les automotrices 12000V
16 2/3 Hz (Z 4900).
·
Les automotrices
SNCF de banlieue à Courant Continu sont numérotées à partir de 5000…. (Z 5100…)
·
Les automotrices
SNCF de sections à Courant Continu sont numérotées à partir de 7000…. (Z 7100…)
·
Les automotrices
SNCF à Courant Alternatif 50Hz sont numérotées à partir de 9000…. (Z 9051…)
·
Le matériel métrique
(Savoie et Cerdagne) est numéroté en 3 chiffres dans la série 1 à 900.
3) Ajustement de 1962
L’extension des électrifications en 50 Hz conduit à mieux
différentier les automotrices correspondantes. La numérotation en 9000 est
abandonnée.
·
Les automotrices
SNCF de banlieue à Courant Alternatif 50Hz sont numérotées à partir de 6000….
(Z 6000, Z 6100…)
·
Les automotrices
SNCF de sections à Courant Alternatif 50Hz sont numérotées à partir de 8000….
(Z 8001 et 2…)
4) Adaption pour le matériel bicourant
L’apparition d’automotrices bicourants entrainent les
modifications suivantes, compte tenu de la disparition des deux automotrices Z
8001 et 2 :
·
Les automotrices
SNCF de banlieue bicourants
sont numérotées à partir de 8000…. (Z 8100…)
·
Les automotrices
SNCF de sections bicourants
sont numérotées à partir de 9000…. (Z 9500…)
5) Nouveau principe de 1980 pour les nouveaux engins
Les nouvelles automotrices sont numérotées dans les
séries « xx500 » dans le même plan de numérotation que celui des
locomotives, c’est ainsi que les automotrices Z2 pour 50Hz sont numérotées Z
11500, les automotrices Z2N bicourants à moteurs
asynchrones sont numérotées Z 20500.
6) Cas des TGV
Les TGV « SNCF » sont numérotés dans les séries
des locomotives, les motrices TGV pouvant être assimilé à une locomotive. Les
TGV « Eurostar » et « Thalys » font l’objet d’une
numérotation particulière « hors série ».
·
TGV PSE : Z
23000 et Z 33000
·
TGV
Atlantique : Z 24000
·
TGV Réseaux : Z
28000 et Z 38000
·
TGV 2N : Z
29000
7) Création du préfixe 9 pour numéroter les engins de
tiers
Exemple : Z 97300
A noter que l’identifiant des activités (TER,
GL…) n’est pas appliqué sur les autorails à ce jour (début 2008).
8) Création du préfixe B pour
identifier les engins bimodes
La mise en service des AGC (automoteurs
grande capacité) capable de fonctionner en traction électrique et en traction
diesel à conduit à remplacer l’identifiant X (ou Z) par B comme bimode.
9) Création du préfixe U pour
identifier les trains/tram
La mise en service des trains/tram capable de
circuler sur le réseau ferré national (RFN) et en voierie urbaine commme tram à conduit à remplacer l’identifiant Z par U
(Urbain).
10)
Le NEV – Numéro européen des véhicules
Dans le cadre de l’interopérabilité sur le réseau européen, la communauté
européenne prescrit un enregistrement des véhicules qui implique
l’identification de ceux-ci. Le principe retenu repose sur la numérotation à 12
chiffres dite UIC, prévue pour le matériel moteur dès les années 60 mais jamais
appliquée contrairement aux voitures et wagons. Le NEV est appliqué sur le chassis de chaque coté des véhicules mais pas sur les
faces.
Chaque pays conserve la numérotation de son matériel moteur, mais celle-ci
est complété pour former un n° à 12 chiffres. Exemple
92
87 0 075014-6
pour le BB 75014 Fret SNCF
Les 2 premiers chiffres indiquent la nature de l’engin, le premier est
toujours un 9 (neuf) :
Les 2 suivants (chiffres 3 et 4) précisent le réseau d’immatriculation
suivant les codes déjà utilisés pour les voitures et wagons (87 pour la France,
80 pour l’Allemagne etc…)
Le 5ème chiffre est un 0 (zéro) par défaut ou calculé afin que
le chiffre d’autocontrôle du n° initial ne change pas (cas de la DB par
exemple)
Les chiffres 6 à 11 reprennent le n° initiale de l’engin, précédé par des
0 (zéro) si besoin. Certains opérateurs mettent en exergue le n° initial (grand
caractère, soulignage…)
Le chiffre d’autocontrôle utilisé par certains réseaux est conservé
inchangé, il est calculé pour les autres (mêmes règles que pour les voitures et
wagons).
A noter que le NEV ne change pas le n° initial des engins moteur, dans la
mesure ou le préfixe relatif à l’activité ne fait pas
partie de ce numéro.
On remarquera, que contrairement aux voitures et wagons, le NEV ne donne
aucune indication sur les caractéristiques de l’engin moteur hormis sa nature.
1) Anciens réseaux :
PLM : Principe des
locomotives à vapeur (essieux directeurs + essieux moteurs + essieux
directeurs), la lettre de série étant complétée par le suffixe D. Exemple : 262
AD 1
2) A la création de la SNCF :
Reprise du principe PLM en intervertissant lettre de série et suffixe
D. Exemple : 262 AD 1 -> 262 DA 1
3)
Renumérotation de 1962
Adoption du principe des locomotives électriques (BB, CC..). Les
locomoteurs sont numérotés à partir de 50000, les locomotives à partir de
60000. Chaque série est distinguée par un millier, chaque sous série par une
centaine.
·
BB 63000, BB 63400,
BB 63500.
·
BB 67000, BB 67200,
BB 67300, BB 67400.
4)
Renumérotation partielle
·
CC 64000 en CC 65500
suite à l'extension de la série BB 63500
·
BB 66300 en BB 66600
suite à l'extension de la série BB 66000
·
BB 66500 en BB 66900
suite à la création de la série BB 66400
5)
Nouveau principe de 1980 pour les nouveaux engins
Fusion avec le plan des locomotives, les autorails et automoteurs
prenant les séries en « xx500 », exemple :
CC 72000, X 72500, X 73500, X74500, BB 75000, X 76500…
A noter la reprise de n° de série déjà utilisé :
·
Série 60000 repris
par BB 60000, les C 60001 et 2 étant depuis longtemps radiés.
·
Série 61000 repris
par BB 61000, les C 61000/TC 61100 étant depuis longtemps radiés.
·
Série 69000 repris
par les BB 66200 et 66400 remotorisées.
6)
Dispositions relatives aux locotracteurs et locomoteurs
Les locotracteurs sont identifiés par le
préfixe Y.
Les locotracteurs dont l’origine remonte aux
anciens réseaux sont généralement identifiés par l’ajout d’un identifiant du
constructeur : exemple YBE pour les
loctracteurs BERLIET.
Les locotracteurs unifiés sont numérotés à
partir de
7)
Préfixe identifiant l’activité d’affectation
Le matériel roulant de la SNCF a été
répartie entre les différentes activités qui utilisent ce matériel. Cela a
conduit à identifier l’activité sur le matériel moteur par l’ajout d’un préfixe
au n° des engins selon la ségmentation
suivante :
1 =
Grande Ligne
2 =
Corail intercité (CIC ex Transport Public)
3 = réservé
4 =
Fret
5 =
TER (Transport express régional)
6 =
Infrastructure
7 = réservé
8 = Transilien (Transport voyageur Ile de France)
9 = réservé
Ce préfixe est
apposé sur les locomotives électriques et diesels, mais pas (encore) sur les
TGV, les automotrices et les autorails. Exemple :
4
27000 = locomotive fret,
8
17000 = locomotive Ile de France
5
67400 = locomotive TER
6
67200 = locomotive infrastructure
8)
Le NEV – Numéro européen des véhicules
Dans le cadre de l’interopérabilité sur le réseau européen, la communauté
européenne prescrit un enregistrement des véhicules qui implique
l’identification de ceux-ci. Le principe retenu repose sur la numérotation à 12
chiffres dite UIC, prévue pour le matériel moteur dès les années 60 mais jamais
appliquée contrairement aux voitures et wagons. Le NEV est appliqué sur le chassis de chaque coté des véhicules mais pas sur les
faces.
Chaque pays conserve la numérotation de son matériel moteur, mais celle-ci
est complété pour former un n° à 12 chiffres. Exemple
92
87 0 075014-6
pour le BB 75014 Fret SNCF
Les 2 premiers chiffres indiquent la nature de l’engin, le premier est
toujours un 9 (neuf) :
Les 2 suivants (chiffres 3 et 4) précisent le réseau d’immatriculation
suivant les codes déjà utilisés pour les voitures et wagons (87 pour la France,
80 pour l’Allemagne etc…)
Le 5ème chiffre est un 0 (zéro) par défaut ou calculé afin que
le chiffre d’autocontrôle du n° initial ne change pas (cas de la DB par
exemple)
Les chiffres 6 à 11 reprennent le n° initiale de l’engin, précédé par des
0 (zéro) si besoin. Certains opérateurs mettent en exergue le n° initial (grand
caractère, soulignage…)
Le chiffre d’autocontrôle utilisé par certains réseaux est conservé
inchangé, il est calculé pour les autres (mêmes règles que pour les voitures et
wagons).
A noter que le NEV ne change pas le n° initial des engins moteur, dans la
mesure ou le préfixe relatif à l’activité ne fait pas
partie de ce numéro.
On remarquera, que contrairement aux voitures et wagons, le NEV ne donne
aucune indication sur les caractéristiques de l’engin moteur hormis sa nature.
1) Numérotation des anciens réseaux :
Utilisation du préfixe ZZ par
tous les Réseaux. A noter que les anciens réseraux
utilisaient le terme « Automotrices ». Le terme « Autorail »
sera utilisé ultérieurement la création de la SNCF.
Préfixe ZZ + r + numérotation continu sans
distinction de type -> ZZr 1, ZZr
202 ...
préfixe ZZ + nombre de places x 1000, exemple : ZZ 150000
pour un autorail de 150 places...
particularité : préfixe AP pour Autopneu.
-> AP 36000 (autorail de 36 places)
Préfixe ZZ +
numérotation à partir de 1, d'abord en continu, puis par séries. -> ZZ1,
ZZ402...
Préfixe ZZ +
numérotation par série à partir de 23900.
Préfixe ZZ +
numérotation par série à partir de 23000.
Préfixe ZZ + une lettre
par constructeur (A à R), et une centaine par modèles du même constructeur.
Exemple pour les autorails Renault : G1 à ..., G101 à ..., G201 à ...
A = BDR (Baudet
Donon Roussel)
B = CGC (Cie
Générale de Construction)
C = Delaunay
D = Somua
E = CFMCF (Cie
Française de Matériel de Chemin de Fer)
F = EIC
(Entreprise Industrielle Charentaise)
G = Renault
H = ADN (Ateliers
du Nord de la France)
K = Bugatti
M = Berliet
N = De Dietrich
P = Decauville
R = Michelin
2)
A la création de la SNCF :
Adaptation du principe
« PLM » : préfixe ZZ pour autorail, puis une ou deux lettres
caractéristique du constructeur, et :
·
1 à 3 chiffres pour
les autorails à caisses multiples : exemple ZZB 1 à 3
·
4 chiffres pour les
autorails monocaisses à bogies : exemple
ZZD 1000
·
5 chiffres pour les
autorails à essieux. Exemple ZZR 10000
3)
Numérotation de 1948 :
Remplacement du préfixe ZZ par X. Exemple ZZD
2100 -> XD 2100
La lettre R n'est plus attribuée aux
autorails Renault (confusion avec les remorques dont le préfixe est XR) et
n'est pas remplacées. Exemple ZZR 121 -> X 121
Les constructeurs des autorails unifiés ne
sont plus identifiés par une lettre. Exemple X 3700, X 3600.
Les autorails unifiés à essieux sont
numérotés à partir de 5000. Exemple : X 5500.
4)
Mise au point de 1959 :
L'extension des séries X 3800 et X 2800 oblige à renuméroter les X
4000 (ADP) dans la série 49.., et à numéroter les Panoramiques X 4200 au lieu
des X 2900 prévu.
5)
Renumérotation de 1962 :
Remplacement de la lettre identifiant la
constructeur par un chiffre.
6) Adaptation de 1970 :
Création du préfixe T pour les turbotrains,
exemple : X 4700/4800 -> T1000/1500
7) Création du préfixe 9 pour
numéroter les engins de tiers
Exemple : X 92101
A noter que l’identifiant des activités (TER,
GL…) n’est pas appliqué sur les autorails à ce jour (début 2008).
8) Nouveau principe de 1980 pour les
nouveaux engins
Fusion avec le plan des locomotives, les
autorails et automoteurs prenant les séries en « xx500 »,
exemple :
CC 72000, X 72500, X 73500, X74500, BB 75000,
X 76500…
9) Création du préfixe B pour
identifier les engins bimodes
La mise en service des AGC (automoteurs
grande capacité) capable de fonctionner en traction électrique et en traction
diesel à conduit à remplacer l’identifiant X (ou Z) par B comme bimode.
10)
Le NEV – Numéro européen des véhicules
Dans le cadre de l’interopérabilité sur le réseau européen, la communauté
européenne prescrit un enregistrement des véhicules qui implique
l’identification de ceux-ci. Le principe retenu repose sur la numérotation à 12
chiffres dite UIC, prévue pour le matériel moteur dès les années 60 mais jamais
appliquée contrairement aux voitures et wagons. Le NEV est appliqué sur le chassis de chaque coté des véhicules mais pas sur les
faces.
Chaque pays conserve la numérotation de son matériel moteur, mais celle-ci
est complété pour former un n° à 12 chiffres. Exemple
92
87 0 075014-6
pour le BB 75014 Fret SNCF
Les 2 premiers chiffres indiquent la nature de l’engin, le premier est
toujours un 9 (neuf) :
Les 2 suivants (chiffres 3 et 4) précisent le réseau d’immatriculation
suivant les codes déjà utilisés pour les voitures et wagons (87 pour la France,
80 pour l’Allemagne etc…)
Le 5ème chiffre est un 0 (zéro) par défaut ou calculé afin que
le chiffre d’autocontrôle du n° initial ne change pas (cas de la DB par
exemple)
Les chiffres 6 à 11 reprennent le n° initiale de l’engin, précédé par des
0 (zéro) si besoin. Certains opérateurs mettent en exergue le n° initial (grand
caractère, soulignage…)
Le chiffre d’autocontrôle utilisé par certains réseaux est conservé
inchangé, il est calculé pour les autres (mêmes règles que pour les voitures et
wagons).
A noter que le NEV ne change pas le n° initial des engins moteur, dans la
mesure ou le préfixe relatif à l’activité ne fait pas
partie de ce numéro.
On remarquera, que contrairement aux voitures et wagons, le NEV ne donne
aucune indication sur les caractéristiques de l’engin moteur hormis sa nature.